mardi 25 mars 2014

Quand ma belle-mère me dit ''Je vous prête ce livre vous verrez...''

Un samedi, comme de nombreux samedis, mais heureusement pas comme tous les samedis, je vais manger chez ma belle mère.

Un long moment autour d'un repas entremêlé d'ennuis et de répugnance, elle me sort ''je viens de finir un livre, je vous le passe''.

Mon regard vide, désœuvré exprime mon silence appuyé et long. J'aurai aimé que mon attitude trahisse ma pensée ''NON NON NON...'' malheureusement, elle insiste, peut être tout comme moi, par méchanceté...

Je me retrouve donc avec un bout d'elle, chez moi.

Il est bon de garder un bon d'amour de l'autre, on le garde contre soi, on le touche, le respire en se replongeant dans ces souvenirs.

Son livre a le même goût, celui de la répulsion. J'amenai chez moi, ce bout d'elle qui déjà chez elle je ne supportais pas.

Résignée, docile, je l'ai lu son livre.

Je l'ai trouvé fade, inexistant. Je l'ai lu d'une traite, sans intérêt sans passion.

J'ai eu l'impression de lire Voici, Closer ou autres magazines féminins en roman.
Il s'agit d'un roman qui parle des sentiments d'une femme écrit par un homme; J'y ai retrouvé toute la naïveté que l'on pouvait croire des femmes, le côté fleur bleue. Il a laissé sa part féminine parler sans penser ou imaginer qu'une femme pouvait pouvait avoir une part masculine.

La sensibilité vibrante coule, larmoie dans chaque page.

Cette pov' fille naïve limite conne ne me fait pas rêver.

Ce livre qu'elle me décrivait comme un hommage aux FEMMES, je le trouve coulant, mielleux. Croire que les femmes peuvent vivre d'amour et mourir par amour est réducteur, simpliste.

Ce roman ne peut plaire qu'aux femmes qui pensent que c'est ça être FEMME, ou encore aux hommes qui rêvent de ces femmes.




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